Depuis 2009, le Burkina Faso a une « politique nationale genre », mise en œuvre par le Ministère de promotion de la femme, en concertation avec deux autres ministères. Une bonne démarche donc. Et une avancée dont de nombreux pays notamment européens ne peuvent pas se targuer. L’introduction du document signée par « madame LE ministre de laPoursuivre la lecture de « Le genre dans le texte – 1/2 »
Archives de l’auteur : Charlotte Soulary
Les mots comptent
Egalité de genre, promotion de la femme : un même sujet ? Pas vraiment, non. Les mots choisis disent beaucoup sur la philosophie d’action. La « promotion de la femme » est le terme choisi le plus souvent en Afrique de l’Ouest. Parce que l’approche « femmes dans le développement » est encore très présente. On ne change pas de paradigmePoursuivre la lecture de « Les mots comptent »
"Un peu moins de passion s’il vous plaît".
Difficile de comprendre une telle réaction face à l’émotion d’une femme confrontée chaque jour à des situations intenables, celles de filles de moins de 15 ans, parfois à peine âgées de 10 ans, enlevées à leur domicile pour être envoyées auprès de leur futur mari. Des filles victimes d’une forme de mariage forcé, le mariagePoursuivre la lecture de « "Un peu moins de passion s’il vous plaît". »
Être veuve en Afrique
Non, le veuvage, ce n’est pas forcément la vieillesse. Non, le veuvage, ce n’est pas la fin du mariage. Les lois coutumières continuent de décider du destin de nombreuses femmes africaines après le décès de leur mari. Être veuve, c’est d’abord mourir un peu. Puisque l’épouse fait corps avec son mari, le décès de celui-ciPoursuivre la lecture de « Être veuve en Afrique »
