J’ai signé cette tribune collective publiée sur Mediapart le 19 mai 2020.
Extrait :
« Face au virus, ce sont majoritairement les femmes qui sont exposées : aides-soignantes, infirmières, caissières, couturières, femmes de ménage, auxiliaires de vie. La crise remet au centre la question du care, désignant l’ensemble des activités de soin de l’autre, vitales et pourtant continuellement dévalorisées, invisibles, faiblement rémunérées, assignées à des femmes bien souvent racisées. Comme l’explique Christiane Taubira, « ce qui fait tenir la société, c’est d’abord une bande de femmes », tandis que des hommes en télétravail cherchent à retrouver le chemin de la croissance à tout prix dans les conseils d’administration des grosses entreprises.
Alors ce fameux « monde d’après », qui galvanise tant d’imaginaires, se dessinera-t-il avec les femmes ? Avec les minorisé·e·s, les LGBTQI+, les sans papiers, les migrant·e·s ? C’est maintenant que l’écoféminisme a un rôle à jouer, une place à prendre et que ses voix doivent être entendues. »
